PARLONS CIGARES ! - Maintenant, aficionados, en toute honnêteté, le format de ce cigare cubain ne correspond pas à son nom.
Si nous n'avions pas été au courant de la taille exacte de ce cigare après sa première mondiale, nous nous serions attendus à un mastodonte, avec un nom comme "Supremos".
Au lieu de cela, plutôt décevant, il présente une vitole Montesco. C'est une première absolue pour Montecristo, mais il s'est avéré populaire parmi d'autres marques. Le Montesco le plus populaire de tous est peut-être le Romeo y Julieta Wide Churchill... mais revenons à nos moutons. Retour aux Supremos.
Pour cet examen, nous noterons le cigare sur chacun des composants suivants (à la fin, nous les additionnerons tous et verrons la note globale du cigare sur 100 - 100/100 serait la plus élevée) :
Construction - 1/10
Tirage - 1/10
Combustion - 1/10
Frêne - 1/5
Fumée - 1/5
Saveur - 1/25
Impressions globales - 1/35
PREMIÈRES IMPRESSIONS
Le Supremos est élégamment emballé dans une toute nouvelle boîte vernie jaune de cigares 25! Rompant avec leurs boîtes en bois traditionnelles estampillées de l'iconique autocollant Edicion Limitada. Nous n'avons eu qu'un aperçu de la boîte réelle pendant le festival, mais nous soupçonnons qu'il y aura un emballage extérieur supplémentaire d'une certaine forme, peut-être une boîte en carton (comme la Montecristo Linea 1935).
CONSTRUCTION (9/10)
Ce cigare arbore une cape classique Edicion Limitada, Colorado à Colorado-Maduro. Dans l'ensemble, il s'avère bien construit; ferme au toucher, avec un ressort décent si pressé. Il n'y avait pas de point dur ou de nœud en vue !
TIRAGE (10/10)
Nous n'avons qu'un mot pour ce... perfecto ! Sa bague généreuse de 55 permet un tirage facile, avec juste ce qu'il faut de résistance. Peut-être qu'un bon tirage constant est l'une des raisons du succès des populaires Wide Churchills
COMBUSTION (8/10)
Pas idéal, mais ça aurait pu être pire. Nous avons dû ressortir la flamme du chalumeau pour quelques retouches. Cependant, étant donné que nous avons fumé ce cigare quelques jours seulement après l'avoir reçu, cela pourrait être dû à un repos limité dans notre cave. Ce n'est pas un facteur décisif, mais c'est loin de cet anneau de feu parfait que certains habanos offrent.
CENDRE (4/5)
Comme vous pouvez vous y attendre, ce score est légèrement diminué par les problèmes de combustion. La cendre a cependant assez bien tenu le cigare et fait preuve d'une belle compacité.
FUMÉE (5/5)
De magnifiques panaches de fumée bleue dansent gracieusement aux deux extrémités du cigare. Son arôme, loin d'être piquant ou ammoniacal, procurait un parfum très agréable qui émanait du bâton.
SAVEUR (23/25)
Le Supremo fumait toujours bien et produisait des saveurs raffinées. Osons-nous dire, c'était tout à fait conforme au profil de saveur de Montecristo. Commençant par un premier tiers agréablement épicé, il a évolué vers de riches arômes de chocolat noir, de café fraîchement torréfié et quelques notes de cuir. Force décidément vers le côté moyen-plein du spectre, l'équilibre Seco / Ligero était juste pour l'argent, avec la puissance et la saveur magnifiquement équilibrées.
IMPRESSIONS GLOBALES (34/35)
Sans surprise, Habanos S.A a livré une autre édition limitée brillante avec Montecristo. Après le succès du Montecristo Dantes de 2016 et du Montecristo 520 de 2012, nous ne doutons pas que le Supremos saura rivaliser avec ses aînés. Son nouvel emballage coloré semble être un pas clair vers un avenir radieux pour Montecristo !
NOTE FINAL - 93/100